Créé le 25 septembre 2000, Le CDAD de la Haute-Garonne, groupement d'intérêt public, a pour mission de favoriser l'accès au droit pour tous, notamment pour les publics les plus défavorisés et de développer les modes de règlement amiable des litiges. Il dépend du ministère de la justice et est présidé par le président du Tribunal de Grande Instance de Toulouse.
Le CDAD assure le suivi et l'évaluation de 58 points d'accès au droit (PAD) où des professionnels du droit (avocats, notaires, huissiers de justice) dispensent des consultations juridiques gratuites et permettent d'apporter en Haute-Garonne une réponse de qualité et de proximité à des besoins croissants et diversifiés d'accès au droit. Parmi ces points d'accès au droit, figurent les 3 Maisons de justice et du droit (MJD) de Toulouse situées à la Reynerie, Lalande et Tournefeuille. Le détail des permanences d'accès au droit est disponible sur le site du CDAD
Les rencontres Ciné Jeunes Justice ont permis de sensibiliser en six ans près de 16 000 collégiens et lycéens à l'accès au droit.
Des projections-débats sont proposées dans les salles de cinéma de la Haute-Garonne en présence de professionnels du droit (magistrats, avocats, délégués du défenseur des droits, officiers de police, éducateurs de la Protection Judiciaire de la Jeunesse...).
L'objectif de ces rencontres est multiple : développer l'esprit de questionnement des jeunes, leur permettre de mieux connaître l'institution judiciaire, de prendre conscience de leurs droits et obligations, des ressources à leur disposition et de réduire la distance qui peut exister entre ces jeunes et les acteurs de la justice et du droit en les réunissant autour d'un projet commun.
Le CDAD participe aux ateliers du droit « les jeunes à la découverte de la justice ». Cette action mise en place par l'AJT (association des avocats des jeunes à Toulouse) permet aux lycéens et collégiens d'assister à des audiences de comparution immédiate suivies d'un débriefing animé par les avocats de l'AJT, des magistrats, le service de l'enfance en danger du Conseil Départemental, des assistants de justice, le SAVIM et la PJJ.