Par sa formation et ses qualités professionnelles, strictement encadrées par l’Ordre des avocats, vous bénéficiez de nombreuses garanties en faisant appel à un avocat. 

Un expert

On ne s’improvise pas avocat. Connaître et maîtriser le droit implique une formation intellectuelle et technique pointue. La compétence spécifique de votre avocat dans sa pratique du droit est acquise par un long cursus universitaire. Elle est entretenue quotidiennement par l’expérience et perfectionnée par une formation annuelle continue et obligatoire.

L’avocat ne dépend d’aucun pouvoir politique, économique ou judiciaire. Il vous conseille et vous défend librement, dans le but de votre seul intérêt. L’indépendance lui permet de s’exprimer sans contrainte devant les tribunaux et lui donne le droit d’accepter ou de refuser une cause en conscience.

En confiant vos intérêts à un avocat, vous avez la garantie de son engagement total à vos côtés. Il est le seul à pouvoir traiter vos dossiers juridiques du début jusqu’à la fin, avec pour seul objectif de vous aider et trouver la meilleure solution.

Soumis à des règles déontologiques

Le serment que prête tout avocat avant d’exercer sa profession constitue le fondement de sa déontologie. Nul ne peut être avocat s’il n’a prononcé ce serment l’engageant pour toute sa vie professionnelle.

Devenir avocat, ce n’est pas seulement être un juriste de haut niveau, c’est aussi accepter et se plier à des règles déontologiques sévères, astreignantes et incontournables. La Déontologie caractérise l’esprit de service et de liberté qui anime le barreau. Elle est une garantie fondamentale. Parce qu’il n’y a pas de démocratie sans justice, pas de justice sans défense et pas de défense sans avocat, l’avocat est une pièce maîtresse de l’Etat de droit dans lequel nous vivons.

C’est à la fois l’honneur et la fierté de la profession d’avocat d’avoir su établir et maintenir des règles où la courtoisie, la confiance, l’estime, la probité sont des devoirs sacrés.

L’ensemble de ces règles, étudié dans le cadre de l'école des avocats, est codifié par le Règlement Intérieur de chaque barreau.

La loi dispose que chaque barreau doit avoir un Règlement Intérieur régissant l’organisation, le fonctionnement interne de l’Ordre et les règles de conduite de ses membres.

Voté par le Conseil de l’Ordre, dans le cadre général fixé par la loi, et fréquemment remis à jour, le Règlement Intérieur du Barreau est le code de déontologie auquel tout avocat est soumis sans exception.

Tous les aspects de la vie professionnelle des avocats y sont examinés (élections ordinales, secret professionnel, confidentialité, assurances, maniement de fonds, honorariat, etc.).

Couvert par des assurances professionnelles

La loi oblige chaque avocat à souscrire des assurances professionnelles

  • une assurance responsabilité civile,
  • une assurance spécifique garantissant le maniement des fonds.

Votre avocat est couvert par une assurance en responsabilité civile professionnelle.  Elle garantit ses clients et les tiers de tout dommage qui pourrait être causé à la suite de son intervention ou d’un de ses collaborateurs.

L'assureur de l'avocat est saisi par la réclamation écrite, amiable ou judiciaire, adressée directement par le plaignant à l'avocat. Celui-ci doit alors effectuer sa déclaration de sinistre à l'assureur, sans reconnaissance de responsabilité à ce stade.

Cette assurance intervient lorsqu'une juridiction (voire parfois à la suite d'un accord amiable) a estimé que l'avocat a commis une faute ayant entraîné un préjudice.

 

Règlementé par l'arbitrage ordinal

En cas de désaccord avec votre avocat, une procédure d’arbitrage ordinale.

La raison des différends : l’avocat est trop souvent pris pour cible quand une décision n’est pas favorable. Pourtant, il faut le rappeler, l’avocat n’a pas d’obligation de résultat.

En cas de désaccord persistant, chacune des parties peut porter le litige devant le bâtonnier de l’Ordre et faire valoir ses arguments par écrit.

Après une enquête approfondie et contradictoire, le Bâtonnier rendra une décision à caractère juridictionnel qui sera notifiée aux intéressés.

En cas de contestation de cette décision, le premier président de la cour d’appel est saisi du recours.

L'Ordre des Avocats est aussi chargé de réprimer ou de punir les manquements des avocats à la déontologie. Toute personne concernée peut déposer plainte auprès du bâtonnier. Ce dernier, ou un membre du conseil de l'Ordre désigné par lui, l’examine. Il décide de saisir ou non le conseil de discipline.

Les sanctions prononcées vont de l'avertissement, à l'interdiction temporaire voire définitive d'exercer la profession d'avocat. Le plaignant ne participe pas à cette procédure dite "disciplinaire". Mais il conserve le droit de mettre en cause la responsabilité de son avocat devant les tribunaux ordinaires, civils ou pénaux.

Appliquant le secret professionnel

Votre avocat est une personne de confiance par excellence. Il est habilité par la loi à recevoir vos confidences sans jamais pouvoir en parler à personne. Quelle que soit la raison de votre demande, votre avocat s’attache à y répondre. Vous pouvez tout lui dire. C’est la première garantie des libertés individuelles.

La violation du secret professionnel est un délit pénal puni par la loi (article 226-13 et 226-14).

C’est aussi un manquement à la règle déontologique, passible de sanctions disciplinaires : avertissement, blâme, suspension et radiation.